Aujourd'hui, à l'occasion de la fête de la musique, je vais vous parler d'une de mes artistes préférées :
Regina Spektor.
Auteur, compositeur et interprète d'origine russe, elle fait partie des artistes qui se sont forgés sur scène. Après avoir fait la tournée des bars aux États-Unis et en Europe au début de sa carrière, elle s'est faite connaître en assurant la première partie des Kings of Leon, puis des Strokes. La sortie de son 4ème album, Begin To Hope, lance définitivement sa carrière (mais le troisième, Soviet Kitsch, est tout aussi bon si vous voulez mon avis).
De mon point de vue, Regina Spektor est l'une des plus grande artiste de notre génération, tout d'abord pour sa voix exceptionnelle. Elle peut chanter n'importe quoi, c'est toujours magnifique, et surtout elle s'amuse beaucoup avec, la transformant en instrument à part entière.
Ensuite pour ses musiques. Vous ne vous ennuierez jamais en écoutant un de ses albums, car aucune chanson ne ressemble à l'autre, pas comme Joyce Jonathan la plupart des chanteurs d'aujourd'hui. Elle joue tous les styles, de la ballade au piano au rock en passant par la country, le folk, la pop et d'autres genres indéfinissables tant ils n'appartiennent qu'à elle.
Et enfin pour ses textes, qui sont des poèmes mis en musique, parfois émouvants, parfois vulgaires, parfois sans queue ni tête, mais toujours magnifiques.
Pour moi, Regina Spektor ne rentre dans aucune catégorie musicale, elle est elle-même, passionnée, hors norme, talentueuse et incroyablement sympathique. Ce n'est pas sans raison que ses chansons figurent sur la BO de tant de films ...
C'est une artiste à part dans tout les sens du terme (elle a quand même été chasseuse de papillons pour se faire des sous à ses début) qui mérite d'etre découverte et qui conquiert tous ceux qui l'écoutent.
Et comme on ne peut pas la résumer à une chanson, en voilà plusieurs :
"Floaters in my eyes Wake up in an hotel room Cigarettes and lies I am a child, it's too soon"
"Il est [...] assez piquant de voir Hadopi parler de menaces qui pèseraient sur la littérature alors que cette autorité n’a aucune compétence sur le sujet; et il est scandaleux de la voir, par un amalgame trompeur, inventer une menace imaginaire pour faire croire que le libre accès à Internet interdira de publier des romans. Certes, l’économie de la littérature changera, comme celle de la musique. Mais elle peut évoluer pour le plus grand bien des artistes."
Effectivement, même pour moi qui ne suis pas la plus calée sur le sujet, je trouve ça légèrement excessif, voire poussif, de se servir sur ce ressort pour faire avancer le Schmilblick. A croire qu'ils sont un peu dépassés, ces gens. Le reste de la campagne est assez cohérent, films, musique, etc, mais que viennent y faire les bouquins, on se le demande. En plus de ça, excusez-moi de le dire, mais celui qui à fait leur plan com à choisit une cible des plus particulière. Je doute qu'on se tordre de douleur à l'idée qu'un film intitulé "Tue-moi à gage", des chansons telles que "Parpaing Noir" ou "Son Amour m'Emmerde" (voire pire) et des séries comme "Rock Secret" ne voient jamais le jour. Enfin bon. C'est juste qu'à 3 millions d'euros la campagne, ils auraient pu faire un peu plus d'effort non ? Où reverser cette thune aux artistes floués, ça ce serait de l'engagement !
Jacques Attali en profite pour remettre les points sur les I concernant la menace qui pèse supposément sur l'industrie de la musique, et je vous encourage à y jeter un oeil, c'est très instructif.
Du coup, en cherchant un peu sur la toile à ce sujet, j'ai appris qu'il y avait eu un concours de parodie de cette publicité, dont certaines sont assez mémorables. Une petite sélection :
Aujourd'hui, je vais vous parler photos. Et crochet. Et vintage. Et feutrine. Et marché au puce. Et Norvège. Et Brésil. Et pastel. Et sushis.
Enfin bon, techniquement, perso j'y connais rien moi. Celle qui s'y connaît en tout ça (et tant d'autres choses) c'est ma super coupine Elsa. La seule personne au monde qui ait réussi à me convaincre de faire un shooting photo par exemple (eh ouais Karl, désolée).
Cette fille est incroyable. Elle parle je ne sais combien de langue (dont anglais, allemand, norvégien, brésilien et il me semble qu'elle a des notion de finnois qui traînent quelque part), elle a du talent à plus savoir qu'en faire et en plus c'est une pote géniale (même si elle s'est plantée dans mon âge en présentant mon blog sur le sien, mais boooon).
Blog d'ailleurs qui vaut largement le coup d'être visité, et je dis pas ça parce que c'est ma potesse de la mort, mais parce qu'elle est vraiment douée et qu'elle a son univers bien à elle, qui vaut le détour.
(univers que vous trouverez juste ici, cliquez voir)
Et en bonus :
Des vidéos, son Flickr, sa boutique sur Spreadshirt ...
- ah oui non mais parce que je vous ai pas dit, en plus elle est jolie quoi -
Alala ma petite Zazoune ... dire que quand je l'ai connue, elle était gothique comme pas deux (et photoshopait des gens en cadavre) et toute timidounette ! Elle m'impressions cette fille.
*attention, minute émotion, solo de violon*
Elle voyage, elle est douée, et surtout elle sait ce qu'elle veut dans la vie -ce qui déjà est pas mal - mais en plus elle fait tout pour y parvenir. Vous connaissez beaucoup de polyglottes avec un BTS en Commerce International qui choisissent de se réorienter en tapisserie d'ameublement et qui ont même pas peur ? Ben moi j'en connais une, et je peux vous dire que c'est une chance.
Dans le cercle très fermé des mes auteurs préférés, on en trouve un que beaucoup considèrent comme la honte de la littérature : Marc LévyStephen King.
Et oui, Stephen King, celui qui écrit des "romans d'horreur pour la plage".
Et là, permettez-moi de placer un J'ACCUSE ! du plus bel effet. Car je trouve honteux que la plupart de ses détracteurs n'aient jamais rien lu de lui. Et répondent à cette remarque par des "pas besoin, j'ai vu les films" ou "pour quoi faire, on sait tous ce qu'il fait ce mec". Alors que justement, s'ils savaient ce qu'il fait, le Stephen, je n'aurais pas tant de païens à convertir.
J'ai découvert Stephen King au collège, sur les conseils d'une copine qui a cherché à me rassurer en me disant que ça allait "tant qu'on les lisait pas la nuit". SUPER, me suis-je dis, moi qui n'était pas encore remise de "La fille qui criait au monstre", collection Chair de Poule et génératrice de cauchemars à répétition. Mais qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de tenter le coup et suis aller emprunter Carrie et La Petite Fille qui aimait Tom Gordon à la bibliothèque. Et la grande histoire d'amour a commencé.
Parce que les bouquins de Stephen King, c'est tout sauf des navets. Bien sûr, il y en a qui sont moins bon que d'autres, mais dans l'ensemble, ce mec est l'un des plus grands conteurs du siècle. Et oui, je tiens au terme de conteur. Parce que même en ayant lu les plus grands auteurs classiques, il y a dans ces bouquins quelque chose que je n'ai jamais retrouvé nulle part. Cette sensation d'être aspiré dans le livre, de voir chaque détail du décor clairement, cette impression de pouvoir toucher les personnages en tendant la main, aucun autre auteur n'a pu me les faire ressentir à ce point. On est à l'intérieur d'un Stephen King au point de sentir l'odeur des champs, le goût du sang dans sa bouche et le vent dans ses cheveux. (le seul autre conteur que je connaisse, c'est John Irving, mais ce sera pour un prochain post)
Parce que la force de ses livres, c'est qu'ils touchent ton subconscient dès la première page. Et du coup, quand l'horreur arrive, eh ben t'es en plein dedans. Et là où on sent tout son talent, c'est que selon les personnages, la terreur te submerge comme un garçon de cinq ans, une vieille dame, une adolescente ... On a plus aucun recul, aucune défense, à part celle de fermer le livre mais ça ... c'est une autre histoire.
(on dirait que je suis dans une secte là un peu non ?)
Et puis Stephen King, ce n'est pas que du fantastique. Je dois avouer que c'est quand même ma catégorie préférée, mais il excelle tout autant dans les autres domaines. Prenez un chef d'oeuvre comme Misery, vous n'y trouverez aucun monstre (enfin, pas au sens où vous l'entendez).
Et dans la catégorie A Lire Aussi : Carrie, Shinning, Le Fléau, Cujo, Christine, Ça, Misery, Jessie, La Ligne Verte et Différentes Saisons.
En plus de tout ça, sachez qu'il y a un bonus à être fan de Stephen King : une fois que vous en aurez lu plusieurs, vous réaliserez qu'ils sont tous liés les uns aux autres, d'une manière ou d'une autre. Bien que La Tour Sombre soit le point central de son oeuvre, c'est à dire le point de jonction de plus grand nombre de ses livres, les connexions se font entre les autres livres aussi ... Mais ça, c'est la récompense des obsédésduKing !
See the TURTLE, ain't he keen?
All things serve the fucking Beam!
PS : et qu'on ne me parle pas des adaptations ciné, par pitié.
Ajourd'hui les enfants, je vais vous parler du vaccin contre le tétanos.
Étant donné que je vais aller bosser dans une colo cet été, j'ai du m'assurer que vaccins étaient à jour. Et si vous avez lu la première phrase, eh bien vous vous doutez que ce n'était pas exactement le cas. Il me manquait le tétanos. Et moi, le tétanos, ça me fait grave flipper, et non ce n'est pas juste parce que Laflippe pourrait être mon second prénom.
Non, les enfants, c'est la faute de ... l'Histoire de la Vie. Ouiiiiii, cette chouette petite émission de quand on était petit, on on nous expliquait le pourquoi du comment des maladies, des piqûres de moustiques, de l'importance de manger de la viande, du faisage de bébé et où les virus ressemblaient à Sarkozy.
Dans un des épisodes, Pierrot sèche la séances de vaccination de l'école et BIEN MAL LUI EN PREND. En effet, quelques jours plus tard, INFECTION, suivie de HOPITAL et du coup traitement etc. Sachant que le pauvre garçon s'était juste griffé avec des ronces, autant dire que c'est pas de cul. Le Dieu des vaccins n'est pas très sympa avec ses infidèles.
Mais le pire, c'est que du coup tu apprends que le tétanos, c'est une putain de saloperie qui (comme son nom l'indique) TETANISE tes muscles, te paralyse et au final ben tu t'étouffes et autres joyeusetés. Je me souviens d'avoir regardé ces gamins totalement inconscients en train de rigoler dans la chambre d'hôpital genre "ahaha, tu l'as échappé belle, sacré Pierrot, c'est bien toi ça, aha !" et de m'être dit "oh putain". Ou quelque chose d'approchant, je devais avoir 8 ans, rappelons-le, je ne suis pas née avec la vulgarité qu'on me connaît maintenant.
Depuis, autant vous dire que tout ce qui est rouillé ne m'inspire aucune confiance (oui parce que pour moi, c'est quand même plus risqué que des ronces à la con - je suis paranoïaque mais tout de même)
Tout ça pour en venir au fait que j'avais également de trèèèès mauvais souvenirs de vaccins, et que je m'attendais à souffrir mille morts. Parce que généralement, on se rappelle :
1) d'avoir hurlé comme des martyrs dans le cabinet du médecin de famille (ce qui est je pense la première fois de nos jeunes vie où nous réalisons que NON, papa et maman ne tueront pas tous les gens qui nous font du mal - et paf, un deuxième trauma)
2) des visites médicales de l'infirmière scolaire, qui te vaccine tout en jetant un oeil à l'évolution de ta puberté l'air de rien. Parqué à la chaîne avec tes petits camarades de classe, tu découvres ce que ça fait d'être traité comme un morceau de viande qui chiale. (Bon, j'ai grandi au Luxembourg, là-bas c'est pas les champions de la chaleur humaines, ceci explique peut-être cela)
Donc, je faisais pas trop trop ma fière en le voyant sortir son aiguille (pour le vaccin, hein). Mais là, Ô surprise, eh ben j'ai rien senti. Fière comme Artaban, riant de mes ridicules peurs d'enfant, je suis rentrée chez moi en gambadant. Disons plutôt la moitié du chemin. Arrivée sur mon pallier, j'avais l'impression d'avaoir couru un marathon, qu'il faisait 43°C et que mes yeux allaient se dissoudre. M'allongant sur mon canapé pour y mourir, j'ai commis l'erreur de lever le bras pour saisir un coussin. A part que quelqu'un m'ait écrabouillé les muscles de l'épaule avec un marteau de charpentier sans que je m'en rende compte, je ressentait les effets secondaires de l'acte médical abondamment sus-nommé ... LE VACCIN.
Donc pour résumé, NON, on n'était pas con à 6 ans quand on frappait le docteur à coup de sandalettes pour qu'il ne nous approche pas. Nous avions raison.
(mais d'un autre côté, je pense que l'impression d'avoir boxé avec Mike Tyson avec les mains attachées dans le dos n'est rien à côté du fait de finir raide comme un bout de bois - à méditer)
Sur ce, bon courage. Parce que c'est pas fini, les enfants.
Le vaccin annuel de la grippe, c'est pour dans pas si longtemps.
Bon, finalement j'ai décidé de commencer en beauté avec DEUX posts le même jour. Ceci dit, s'il me faut plus de 20 minutes pour l'écrire, sachant qu'il est déjà 23H42, ce sera le premier post de demain. Tant pis. Tentons.
Aloooors, j'ai décidé de parler de ... Supernatural. Si vous n'avez jamais regardé cette série, c'est pas grave, lisez quand même ça me fera plaisir.
Alors pour commencer, Spn (pour les intimes) c'est ça
(rien que ça, je trouve que c'est très convaincant)
Bon y a l'autre aussi que je peux pas blairer, mais sait-on jamais :
(gnégnégné, moi je suis Sammy le gentil gnégnégné)
mais aussi tout plein de ça
(des gros vilains en veux-tu en voilà)
et de temps en temps (mais ça devient rare) de bon gros ça
(non non, vous ne rêvez pas, c'est bien Paris Hilton, oui oui)
(du gros n'importe quoi, en somme)
Synopsis de la série pour les incultes (merci Allociné) :
"Deux frères parcourent les Etats-Unis pour traquer les forces du Mal. Ils espèrent par la même occasion mettre la main sur le démon responsable de la mort de leur mère, vingt ans plus tôt."
Je concède que ça donne pas supeeer envie de s'y mettre, mais je vous jure qu'au moins pour les cinq premières saisons, ça vaut le coup.
Mais pourquoi vous parle-je de cette daube série, vous demandez-vous ?
Et bien parce que je suis triste. Oui, TRISTE. Cette petite sérinounette que j'ai vu grandir, faire ses premiers pas, changer, etc ... eh ben je pense qu'elle est en plein dans l'adolescence là, parce que, putain, qu'est-ce que c'est chiant !! A part un ou deux très bons épisodes cette saison (surtout un, soyons honnête) ... Ben c'est un peu la mort. On a déjà vu les intrigues mille fois, certains supposés cliffhanger* retombent comme de vieux soufflés ...
Je suis toute déçue. J'avais l'habitude de me taper des barres de rire devant le p'tit épisode de la semaine, mais je dois avouer que cette année, je l'ai essentiellement regardé pour les deux (merveilleuses) raisons sus-mentionnées. Finie l'époque où les frères Winchester se retrouvent coincés dans des séries, où ils emballent des démons à la croisées des chemins pour sauver la millefa, où Dean chante de la daube dans son impala ... Non mes amis, ce temps est révolu. Alors même s'il y avait mon petit chou de Mark Sheppard, ben rien n'y a fait, je me suis globalement faite chier.
Alors oui, je me doute bien que vous vous en tamponnez de mon deuil, mais pfouuuuu, ça fait du bien d'en parler.
Et surtout, que ça ne vous dégoûte pas de regarder les premières saisons qui déboîtent grave. Au moins pour mater.
Ceci est donc mon premier post de la journée, et non le deuxième de celle d'avant, flûte.
Et promis, le prochain post sera digne de ce nom. Juré. Piout.
*c'est quand y a trop de suspense, ndlr
PS : et si vous voulez voir ce que c'est que des vraies reviews, passez chez la Sorcière.
Je suis de retour avec un nouveau blog !! *hurlements hystériques de la foule en liesse*
Je n'avais rien publié depuis mon retour d'Allemagne, et je me suis dit qu'il était temps de s'y remettre.
Bien sûr, mes tribulations en pays teuton risquent d'être bien plus riches en rebondissements que ma petite vie actuelle, mais ne dénigrons pas les joies simples des petites aventures de la vie quotidiennes (soyons honnêtes cependant, OUI, ça risque d'être relativement chiant).
Pour commencer ce nouveau blog en beauté, j'ai décidé de vous honorez en vous faisant découvrir ma vidéo préférée d'internet tout entier : Le Spectacle du Husky en Peluche !
Sinon, pour vous donner envie de revenir, dans les prochains épisodes ...
Agent d'entretien en Colo
Bleds paumés, caca/pipi, ados et pré-ados en rut,
animateurs (en rut aussi, espérons-le) et charlotte sur la tête
Mise A Niveau En Arts Appliqués
Elle a fait sa belle, elle pense qu'elle sait dessiner et l'école coûte un bras ...
Va-t-elle regretter de ne pas avoir choisi de s'orienter vers la
carrière de conseillère en banque et/ou d'agent d'assurance ?
Et voilà l'travail, en souhaitant longue vie à vous et à ce blog !!
